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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 16 juillet 1857, jeudi après-midi, 4 h.

Décidément je ne gagne pas au change et j’aime encore mieux votre banquier quelque peu amusant qu’il soit que le pittoresque Fermain Baya d’où vous revenez le moins possible pour moi. Du reste je vous attends depuis tantôt pour aller en ville acheter le sucre pour les confitures et des pots, idem à confiture, chez Worley [1] car il faut que tout cela soit chez moi tout prêt et tout nettoyéb pour demain matin. Si vous ne vous hâtez pas de venir il faudra que je prenne l’heure de [mon dîner  ?] car vous savez que les marchands ferment avant la nuit dans cette bienheureuse île. Cette remarque locale faite, je m’aperçois que je suis encore plus bête aujourd’hui que de coutume, ce qui ne m’amuse pas ni vous non plus mais je ne vous plains pas car vous n’avez que ce que vous méritez. J’entends un aboiement furieux, c’est sans doute [illis.] qui vous harangue au passage. Aurai-je donc enfin la chance de vous entrevoir bientôt ? Je n’ose pas m’en flatter tout haut mais dansc mon for intérieur je le désire ardemment.

[J  ?]

BnF, Mss, NAF 16378, f. 126
Transcription de Chantal Brière

a) « Fermain-Bai ».
b) « netoyé ».
c) « d’en ».

Notes

[1Faïencier de Guernesey cité à plusieurs reprises dans les agendas de Hugo.

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