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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 28 juillet [18]73, lundi soir, 4 h. ¼

Cher bien-aimé, il me reste encore beaucoup de petites choses à faire d’ici à ce soir mais il faut que ma chère petite restitus passe avant elles. J’ai hâte maintenant que nous soyons partis et arrivés pour revoir tous ces chers êtres qui sont ta joie, ton orgueil et ta vie. J’espère que tu trouveras ton petit Victor [1] beaucoup mieux encore que tu ne t’y attends et les autres soucis qui te menacent, dissipés pour la plupart, ou fort atténués déjà, par ta seule approche. C’est pour cela, mon cher adoré, que j’entasse fatigue sur fatigue avec tout le courage que me donne la pensée que nous allons retrouver tous ces chers absents. Je viens de compter avec Suzanne et nous aurons à lui rendre ce qu’elle a déboursé aujourd’hui pour la maison, pour les poules et pour du savon, plus la dépense de demain quand elle sera faite. À ce propos, je te fais souvenir que tu as oublié mon pauvre vieux Fouyou. Il faudra lui faire aussi sa petite subvention de deux sous par jour pour deux mois 6 francs. J’y compte et je t’en remercie et je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16394, f. 228
Transcription de Manon Da Costa assistée de Florence Naugrette

a) « retrouvés ».

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