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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 18 avril 1860

[Deux pages manquent]
Tout cela ne t’empêche pas de me donner gracieusement mon tapis dont le prix aurait fait une furieuse brèche dans ma réserve bric-à-brac-cante [1]. Je te remercie de ta générosité, mon cher adoré et surtout de la manière si ineffablement charmante dont elle est faite. Pour mettre le comble à ta bonne grâce il faudrait que tu prennes la peine de donner tes ordres à Peter [2] ou à son ouvrier car la célérité est d’urgence dans le cas présent. Même en faisant toute diligence nous ne pourrons guère avoir le tapis avant un mois ou des semaines et je doute que le mien aille jusque-là. Cher adoré, fais encore un petit effort aujourd’hui et puis je te laisserai tranquille pour longtemps. Jusque-là je t’aime et je te baise sans discrétion aucune.

Juliette

BnF, Mss, NAF 16381, f. 86
Transcription de Claire Villanueva

Notes

[1Jeu de mot avec brocante

[2Peter Mauger l’ébéniste.

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