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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1835 > BnF, Mss, NAF 16324, f. 21-22

Vendredi, 8 h. du soir

J’espère que je n’ai pas été trop méchante tout à l’heure. Cela est d’autant plus édifiant que jamais peut-être je n’avais été plus tourmentée du désir de te voir, et bien malgré ça, j’ai été comme tu le désires : bonne et résignée. Je me dépêche de te dire que je t’aime parce que j’ai pitié de tes pauvres yeux.
Je t’aime, tu n’as pas besoin d’en lire davantage. Tous les mots, excepté celui-ci, ne t’en apprendraienta pas plus.
Je t’aime, je t’adore, je t’admire.

Juliette

Affreux scélérat, vous ne viendrez pas encore ce soir avant minuit moins ¼. Que voulez-vous que je devienne ?

[Adresse :]
À toi mon adoré

BnF, Mss, NAF 16324, f. 21-22
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « apprendrais ».

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