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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 14 novembre [18]77, mardi midi

A tout événement, mon grand bien-aimé, je ne veux pas quitter cette maison aujourd’hui sans y laisser la trace de mon amour pour toi, de mon admiration, de ma vénération et de mon adoration.
C’est ce que je fais d’ailleurs tous les jours et à tous les instants de ma vie et que les yeux de l’âme pourront lire partout où j’aurai vécu, pensé et respiré depuis le premier jour où je t’ai aimé. Le bon Lecanu sans s’en douter fait une rude concurrence à ce pauvre Lesclide aujourd’hui pour l’entrée au Sénat. C’est grand dommage qu’on ne puisse pas les y faire entrer tous les deux. Moi-même je ne suis rien moins que sûre de mon admission, ce qui m’inquiète un peu beaucoup. Mais je suis si heureuse de savoir notre chère Petite Jeanne hors de danger que je bénis Dieu et me résigne d’avance à tout.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 310
Transcription de Guy Rosa

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