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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 5 novembre [18]77, lundi, midi ¾

Jusqu’à l’Officiel, tu quoque, qui se mêle de ne pas faire son service en temps et heure comme c’est son devoir d’officiel ! Pendant ce temps-là les curieuses comme moi se font quelques onces de mauvais sang qui s’ajoutent à toutes celles qu’on distille depuis le 16 mai de charentonnesque mémoire ! Cela ne m’empêche pas d’être très sensible [on peut aussi lire, en raison d’un pâté : semblable] à tes splendides copeaux et je t’en remercie avec transport. Mais ce que je désire encore, c’est d’aller à Versailles et tous les autres jours où tu iras. Est-ce qu’il n’y aurait pas moyen d’établir des relais d’accord avec nos amis les sénateurs ? Il me semble que rien ne serait plus facile SI TU LE VOULAIS. Mais tu gardes ta bonne volonté pour Mme Bérardi [1] pendant que je me morfonds à t’adorer à la porte.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 300
Transcription de Guy Rosa

Notes

[1On ne sait s’il s’agit de la femme de Jean-Baptiste-Auguste-Léon Bérardi, ou de son fils Gaston Bérardi, tous deux journalistes à L’Indépendance belge.

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