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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 20 février 1862, [illis.]

Bonjour, mon tout bien-aimé, bonjour, je te souris, je te bénis, je t’adore et si tu as passé une bonne nuit et si tu te portes bien et si tu m’aimes comme je l’espère, je suis la plus heureuse des Juju et je ne regretterai pas mon bon sommeil de cette nuit et ma bonne santé de ce [matin]. Cher petit homme, je guette votre apparition in naturalibus mais jusqu’à présent tout est clos et immobile chez vous. Quant à moi, toutes mes fenêtres sont ouvertes et je respire à pleins poumons l’air doux et fortifiant du premier souffle du printemps. À propos de printemps, je dois compter ce matin avec ta Marie, ce qui n’est pas très difficile. [plusieurs mots illisibles] sera plus amusant de beaucoup et du tout au tout de collationner tantôt avec Mme Chenay. Pour cela il ne faut pas que tu oublies de donner du manuscrit. Je ne t’ai pas encore remercié, mon généreux adoré, de la peine que tu prends tous les jours pour me faire ce précieux exemplaire de ton livre adorable, splendide et miraculeux que tout le monde devra lire à genoux. Mais ce que ma bouche ne te dita pas assez, mon cœur reconnaissant le sent au-delà de toute [illis.] et t’en aimerait encore plus si le plus était possible.

BnF, Mss, NAF, 16383, f. 45
Transcription de Marie Rouat assistée de Chantal Brière

a) « dis ».

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