[1er janvier 1834, 2 h. du matin]
Mon Victor, je n’ose rien te dire devinea-moi – et fais de moi ce que tu voudras –
Je t’aime – Le souvenir du passé et la crainte de l’avenir m’empêchent de te le dire comme autrefois – Oublie le passé – Charge-toi de l’avenir – et je retrouverai la faculté de te dire je t’aime – comme je le sens – Je t’aime.
Juliette
1er janvier 1834, 2 h. du matin
mercredib
[Adresse]
À toi
BnF, Mss, NAF 16322, f. 273-274
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette
[Guimbaud, Massin]
a) « [devines ?] ».
b) Note rajoutée sur le manuscrit d’une main différente de celle de Juliette.