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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1834 > BnF, Mss, NAF 16322, f. 135-136

Tu as été bien profondément injuste, hier, envers moi – et le chagrin que j’en ai ressenti vient moins de ton injustice – que de la pensée que tes soupçons sont bien plutôta de l’indifférence et du mépris que de la jalousie et de la passion – Voilà, mon cher bien-aimé, ce qui cause cette douleur dont la violence t’irrite et t’inquiète quelquefoisb – Mais si tu pouvais voir dans mon âme comme dans la tienne – si tu connaissais l’emploi de mon temps minute par minute comme tu connais le tienc, tu saurais que toutes mes affections, toutes mes pensées, toutes mes démarches sont à toi et pour toi – Car je t’aime, vois-tu, de toutes les forces de mon âme et de tout le temps que Dieu nous donne chaque jour.

Juliette

[Adresse]
À mon cher bien-aimé

BnF, Mss, NAF 16322, f. 135-136
Transcription de Jeanne Stranart et Véronique Cantos assistées de Florence Naugrette

a) « plustot ».
b) « quelques fois ».
c) « comme tu le connais le tien ».

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