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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 14 juillet 1857, mardi après-midi, 3 h. ½

Je commence ma restitus avec le doux espoir que vous viendrez l’interrompre avant la fin, mon cher adoré, car je ne vous dissimule pas que j’aime mieux la vue de votre cher petit museau que celle de ma restitus, quelque AIMABLE qu’elle soit. Il paraît que vous avez eu fort à faire toute la journée aujourd’hui avec votre BANQUIER qui menace de devenir pour moi encore moins amusant que le CARABINIER DE CHARLES, lequel pourtant n’était pas amusant, d’après votre propre aveu. Il est vrai que vous avez trouvé quelque chose de plus drôle dans le papetier matinal et AURORÉEN et je vous en félicite. Quant à moi je ne sais pas si je dois rire ou pleurer de toutes ces ingénieuses et nombreuses inventions qui ressemblent à des mystifications plus qu’à des actions vertueuses.
[Interrompue  ?] par des framboises de Mme Allez et par la visite de QUESNARD. Pourquoi donc ne venez-vous pas puisque vous êtes chez vous et que vous n’avez rien de mieux à faire qu’à lire les journaux ? Ah ! si je vous tenais, je vous apprendrais le chemin de la maison plus vite que ça. Tenez vous êtes un monstre mais je vous aime, que voulez-vous que j’y fasse ? J’aimerais peut-être moins un [honnête homme  ?].

BnF, Mss, NAF 16378, f. 125
Transcription de Chantal Brière

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