Guernesey, 3 avril [18]73, jeudi matin, 7 h.
Encore distancée aujourd’hui ! Et encore par ma faute ! Qu’est-ce que cela veut dire, je me le demande ? Voilà deux jours que je me rendors au moment où je devrais me lever, c’est humiliant. Il faudra bien que je finisse par régler mon sommeil avec le tien, mon cher grand bien-aimé, et que le point de jonction de nos deux âmes se retrouve au rendez-vous de la serviette : tant que cela ne sera pas rétabli, il me manquera une grande joie au commencement de ma journée. Pour combler un peu le déficit de cette matinée je me promets de faire un fort passus [1] avec toi ce soira
BnF, Mss, NAF 16394, f. 90
Transcription de Maggy Lecomte assistée de Florence Naugrette
a) la suite manque.