Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1857 > Février > 20

Guernesey, 20 février 1857, vendredi soir, 7 ha

Je ne suis pas revenue du bain assez tôt pour te revoir avant ton dîner, mon cher adoré, mais je tâche de tromper la faim de mon cœur et de mon estomac en des faïences illustrées. Jusqu’à présent je dois dire que cela ne fait que m’aiguiser l’appétit et surexciter mon inspiration artistique, poétique, bucolique, alcoolique et céramique. Ça vous apprendra à me prendre pour une cruche et à me proposer des choses qui sont immorales. Cela vous apprendra encore à ne pas demander de restitus sans rime ni raison quand vous savez que je vous aime plus que plein mon cœur. Aussi ne venez pas vous plaindre de ma stupidité quand même elle vous donnerait des horripilations d’indignation et baisez-moi tout de suite.

Juliette

Collection privée / Musée des Lettres et Manuscrits, Paris, 62260 0002/0005
Transcription de Gérard Pouchain
[Charpentreau]

a) Le dessin de Juliette Drouet qui occupe toute la première page de la lettre la montre tirant la langue à Victor Hugo au moment où elle lui offre un bibelot. On en comprend mieux la signification grâce à un autre dessin sur une feuille annexe : Juliette Drouet y est représentée avant d’offrir l’objet à Victor Hugo, avec cette légende : « portraits en pieds… de nez de deux Bibelotphages ».

« coll. privée / Musée des lettres et manuscrits, Paris. »
SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne