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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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NADAR Gaspard-Félix Tournachon, dit

NADAR Gaspard-Félix Tournachon, dit (1820-1910) : Écrivain, journaliste, caricaturiste, photographe et aéronaute. A la mort de son père, Nadar commence des études de médecine, mais y renonce faute de moyens financiers. Il travaille dans différentes gazettes lyonnaises avant de venir s’installer à Paris où il commence par écrire pour des petits journaux. En 1848, il publie sa première caricature dans Le Charivari. Dès 1851, avec l’aide de quelques amis, il rencontre les grandes personnalités du moment pour les dessiner, ce qui donnera naissance au Panthéon de Nadar qui fera sa célébrité. Il se lance ensuite dans la photographie et continue ce Panthéon grâce à la chambre noire. En 1858, il réalise la première photographie aérienne de Paris, depuis un ballon captif. Alors qu’ils correspondent déjà depuis les années 50, Nadar ne fait, véritablement, la connaissance de Victor Hugo qu’en 1862, au banquet des Misérables (banquet donné par les éditeurs belges en l’honneur du succès du livre). Il fonde, en 1867, avec des amis, la revue L’Aéronaute. C’est à son initiative, et pour remercier Victor Hugo d’avoir offert le produit des lectures de ses textes non seulement aux femmes, aux enfants et aux vieillards qui souffraient de la guerre de 70, mais aussi à l’effort de guerre (et notamment à la fabrication de canons), que fut donné le nom du poète à un ballon qui partit du jardin des Tuileries le 18 octobre 1870. Le jour même de la mort du poète, le 22 mai, Nadar rend visite au défunt. Il profite d’un moment passé avec Émile Allix, médecin de Victor Hugo, pour cueillir une pensée dans le jardin. Il la sèche et la colle sur un carton, puis l’offre à son épouse Ernestine avec la dédicace suivante : « Cueilli pour toi dans son jardin à 3 heures le 22 mai, en pensant à toi, en étant avec toi, même là et à cette heure…/ 22 mai/ Jardin de Victor Hugo à sa mort. » Deux jours plus tard, il réalise la photographie de Victor Hugo sur son lit de mort.

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