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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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24 mai 1868

Guernesey, 24 mai [18]68, dimanche matin, 7 h.

Toujours et de plus en plus bonne nuit, mon grand bien-aimé, et toi de ton côté, as-tu bien dormi ? J’espère que oui. Dans le cas où la pluie de ce matin persisterait et nous empêcherait de faire notre promenade tantôt, est-ce que tu ne trouverais pas utile que nous reprenions aujourd’hui le collationnement trop souvent et trop longtemps interrompu ? Je ne pense pas que Mme Chenay ait le préjugé du DIMANCHE et quant à moi, je suis certaine de faire œuvre pie en te servant à quoi et en quoi que ce soit, quels que soienta le jour et l’heure. En attendant que tu décides la question que je te soumets pour aujourd’hui, je vais réveiller mes servantes qui font encore la grasse matinée. À propos de servantes, ce n’est plus 100 francs que Suzanne désire envoyer chez elle, c’est 200 francs. Comme l’un n’est pas plus difficile que l’autre, je pense que cela t’est égal et à moi aussi. Et je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16389, f. 144
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « quelque soit ».

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