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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 25 avril [18]68, samedi, 5 h. ½ du soir

Ce n’est pas ma faute, mon bien-aimé, si je ne t’ai pas écrit plus tôt aujourd’hui. Mais l’absence de Suzanne doublée des dimanches compliquea les embarras du ménage à ce point que je suis forcée de mettre la main à la pâte. Et encore, ma pauvre petite Thérèse [1] n’en vient pas à bout. Elle a une lenteur native qui ne se corrigera jamais, je le crains ; mais elle a tant de bonne volonté et elle est si gentille que j’en prends à peu près mon parti à moins que, comme aujourd’hui, cela ne retarde trop ma chère petite restitus. Je te rabâche toutes ces choses qui ne valent pas la peine d’être dites même une fois et puis je me dépêche de t’adorer pour ne pas te faire attendre tout à l’heure quand tu vas venir me prendre. J’ai cacheté la lettre en question [2] puis j’ai essayé d’épeler celle de Vacquerie mais sans succès jusqu’à présent. Puis je t’adore et voilà comme mon temps se passe.

BnF, Mss, NAF 16389, f. 114
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « compliquent ».

Notes

[1Thérèse Griffon, jeune domestique.

[2À élucider.

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