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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 15 septembre 1881, jeudi matin, 10 h.

Cher bien-aimé, où en es-tu du reste de ta nuit ? La première partie a été assez bonne, puisse la seconde ne pas lui être inférieure. En attendant que tu me dises toi-même ce que tu en penses, j’amoncelle depuis trois jours le tas des lettres presquea toutes intéressantes, à part une immonde, que j’hésite à te montrer tant elle est crapuleuse ; tu en as déjà reçub d’autres de la même provenance [1], évidemment, au reste tu verras le cas que tu dois en faire et s’il n’y aurait pas lieu de s’en plaindre au préfet de police. Pour moi, cela m’inspire un tel dégoût que je n’aurais aucune pitié pour les misérables gredins qui font cet ignoble métier.
Pour changer de guitare, je te dirai que Mme Chenay m’a écrit collectivement pour toi et pour moi et pour Georges. Elle paraît très inquiète de la santé de Mme Lockroy, laquelle heureusement est presque tout à fait hors de question maintenant. Cela dit, je lui enverrai des nouvelles rassurantes à ce sujet dès aujourd’hui et je t’envoie à toi tout mon cœur sans partage.

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16402, f. 207
Transcription de Caroline Lucas assistée de Florence Naugrette

a) « presques ».
b) « reçues ».

Notes

[1On ne sait de quel chantage Hugo est victime.

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