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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 14 juillet 1882, vendredi matin, 9 h.

Cher grand bien-aimé, tes douces paroles hier m’ont ranimée et je me sens presque bien ce matin. J’espère que le bon Ruy Blas [1] achèvera la cure aujourd’hui et que l’admiration qu’il m’inspire me redonnera de la santé et de la vie pour longtemps. Depuis que je suis levée je me hâte de mettre tout en règle dans la maison afin que rien ne périclite dans ton service pendant que nous serons tous en fête à Ruy Blas. J’ai chargé Virginie de te demander ce que tu comptais faire pour la voiture. Mon avis serait de la prendre à l’heure afin de la retrouver à la sortie du théâtre. Mais tu sais mieux que moi ce qui est le plus pratique c’est à toi de décider. Moi j’ai bien assez de m’occuper du ménage. Je t’aime, je t’aime, je t’aime et je te souris et je te bénis.

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16403, f. 137
Transcription d’Yves Debroise assisté de Florence Naugrette

Notes

[1La famille a prévu d’assister à la reprise de la pièce à La Comédie Française.

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