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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 21 fév[rier] [18]63, samedi, midi ½

Il faut que je sois bien [indépitablement ?] empêchée et retenue chez moi le samedi pour refuser de sortir avec toi, mon cher bien-aimé, c’est-à-dire pour me priver d’un des plus grands bonheursa tant je suis courbaturée. J’espère qu’il n’y paraîtra plus tantôt au dîner mais il ne m’en reste pas moins la tristesse et le regret profonds de n’avoir pas pu profiter de la charmante promenade avec toi sur la colline. Décidément, mon pauvre bien-aimé, le besoin d’un renfort dans ma vie se fait sentir chaque jour davantage et ce que j’ai de mieux à faire c’est de tâcher de le trouver le plus tôt possible. En attendant je t’aime de toute mon âme.

BnF, Mss, NAF, 16384, f. 47
Transcription de Chantal Brière

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