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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 14 août [18]77, mardi midi

On vient de me dire que l’établissement de notre gazier-plombier, rue Moncey, brûle en ce moment et menace d’incendier les maisons voisines malgré l’activité de quatre pompes et l’aide d’une chaîne de personnes qui se succèdent sans interruption. J’espère que ce sinistre n’est pas aussi terrible que le dit Rosalie et qu’il n’y aura aucune victime à regretter. Quant aux dommages, il est probable qu’ils seront fort atténués par les assurances. Ce qui me tranquillise pour nous, c’est que nous sommes tout à fait [hors  ?] de contact avec cet incendie. Ce danger, hélas ! toujours possible, me fait penser à ta police d’assurance que je ne vois jamais figurer dans nos dépenses, du moins je ne m’en souviens pas pour le moment ; quand échoit-elle ? L’as-tu payée cette année ? That is the question que je te ferai tout à l’heure quand tu seras remonté de ton puits. En attendant, je prie Dieu qui nous a préservés jusqu’à présent de ce formidable fléau, de nous en préserver encore et à tout jamais. Et puis je te souris, et puis je t’aime, et puis je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 220
Transcription de Guy Rosa

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