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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1835 > BnF, Mss, NAF 16324, f. 19-20

Vendredi, 11 h. ¾ du matin

Mon cher bien-aimé, je t’écris de mon lit où je suis encore et où je resterai probablement toute la journée, afin de réparer le dégât de cette nuit qui a été rude pour moi.
Mon cher Victor, mon cœur est si triste ce matin que je m’impose à moi-même la loi d’être brève avec toi pour ne pas te fatiguer de mes chagrins. Tu sais si je t’aime, je n’ai donc rien à t’apprendre sur mon amour. Ce que je te cachea ne regardeb que moi.
Je ne sais pas quandc je te verrai. Remarques-tu que chaque fois que tu dois venir me chercher le matin le hasard, ou autre chose, t’en empêche ? Moi, je le remarque et je fais un triste profit pour mon bonheur de ces observations. Tu es arrivé à propos pour faired

BnF, Mss, NAF 16324, f. 19-20
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « caches ».
b) « regardes ».
c) « quant ».
d) La lettre s’arrête ici.

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