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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 16 novembre [18]77, vendredi matin

Comment la nuit, mon grand petit homme ? moi, couci-couça ; mais je suis très bien ce matin et prête à braver le coup d’État sous ses formes les plus hideuses, Dupanloup, [Fertou [1]  ?], de Broglie . Nous aurons un temps charmant pour aller à Versailles, Dieu veuille que nous trouvions à propos un de mes obligeants introducteurs, that is the question. Nous n’avons personne invité pour ce soir, si ce n’est le bon Lesclide, de fondation jusqu’à présent. Ses deux femmes dînent en ville ce soir et lui viendra ce soir à six heures se mettre à notre disposition, soit que tu décides que nous dînerons au cabaret ou chez nous. Tu as plusieurs lettres intéressantes que tu feras bien d’emporter à Versailles où tu trouveras probablement le temps de les lire. Moi, je vais déjeuner tout de suite pour ne pas te retarder le moment de partir venu. « Puis des riens à foison » [2]. Je t’aime, je t’adore, je te souris, je te bénis.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 312
Transcription de Guy Rosa

Notes

[1La lecture est douteuse. Le contexte permet de supposer, sans certitude, que Juliette Drouet peut avoir écrit « Fertou », pour Oscar Bardi de Fourtou, l’un des principaux acteurs de la crise de 1877-78, ministre de l’Intérieur de de Broglie.

[2Marion de Lorme, II, 1.

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