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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 14 septembre [18]77, vendredi midi ¾

Presque midi à quatorze heures. C’est pourquoi, mon infatigable bien-aimé, toutes les faims et toutes les fringales se tournent vers toi pour te prier de les laisser s’assouvir à la table où tu te rassasies de chefs-d’œuvres. J’espère que tu y consentiras tout de suite. En attendant, j’ai oublié de te donner la lettre si tristement pressante de Mme de Bonneval que je vais te remettre tout à l’heure. Je crains bien que ce ne soit très difficile de faire agir Bardoux depuis qu’il connaît le dossier de son fils. D’autant plus difficile qu’il faudrait agir tout de suite à ce qu’il paraît. Enfin, mon grand bien-aimé, si quelqu’un peut lever les scrupules de l’excellent Bardoux c’est assurément toi et tu feras bien de le tenter.
Il fait très beau aujourd’hui mais il n’est pas probable que tu puisses me faire sortir. Cependant, j’en sens le besoin et mes yeux aussi qui sont très malades ce matin, comme tu pourras t’en convaincre tout à l’heure ainsi que de mon amour toujours plus profond.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 250
Transcription de Guy Rosa

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