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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 6 janvier [18]70, jeudi matin, 7 h ¾

Voilà plus de trois quarts d’heure, mon cher bien-aimé, que j’attends le jour pour te donner mon bonjour un peu moins à l’aveuglette. J’espère que ta méchante douleur sea sera tenue tranquille cette nuit et que tu auras pu bien dormir. Le temps paraît vouloir se mettre au beau, ce qui me fait grand plaisir car c’est évidemment le meilleur remède à tes maux. J’enverrai Suzanne tout à l’heure chercher de tes nouvelles et prévenir en même temps Marie que je me charge de faire la salade de ton festival demain. Ce ne sera pas de ma faute si on ne s’en pourlèche pas les babines car j’y mettrai tout mon savoir-faire. Je ne te dis que ça. C’est aujourd’hui que nous tirons la fève. Grâce à ta générosité la meilleure part est déjà échue à la mère Sagère. Merci pour elle, mon cher adoré, merci aussi pour moi que tu as comblée de cadeau hier. Merci aussi à ton petit Victor [1] de ma part quand tu lui écriras et vive l’amour !

BnF, Mss, NAF 16391, f. 7

Transcription de Jean-Christophe Héricher assisté de Florence Naugrette

a) « ce ».

Notes

[1François-Victor Hugo est le fils de Victor Hugo le plus proche de Juliette Drouet. On ne sait de quoi elle le remercie.

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