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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 15 juillet [18]68, mercredi, 7 h. ¼ du m[atin]

Tu vois, mon cher bien-aimé, que c’est affaire à moi quand je me mêle de dormir. Il n’y a pas de raison, alors, pour que ma nuit finisse. Témoin ce matin où j’ai les yeux remplis de sommeil. Après cela, il m’est bien difficile de savoir à quelle heure tu t’es levé ni conjecturer si tu as bien ou mal dormi. J’espère que, par sympathie, tu as dû pioncer convenablement. J’y compte et j’en fais ma joie par anticipation. Quel bon et charmant garçon que le petit Pelleport. Son culte pour toi me touche jusqu’à l’âme. Il me semble que c’est une des voix de mon cœur qui chante en lui toutes les adorations que j’ai en moi et je lui en sais gré comme d’un service personnel à mon amour rendu.

BnF, Mss, NAF 16389, f. 196
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

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