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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Bruxelles, 23 août [18]68, dimanche, 7 h. ¾ du m[atin]

Comment ta nuit, mon cher bien-aimé ? La mienne excellente. J’espère qu’il en est de même de la tienne et de toute ta chère maisonnée. Si j’en crois mon cœur et mes yeux, les forces de ta chère femme reviennent chaque jour davantage. Encore un peu de patience et de bon régime et je suis sûre que sa santé se rétablira tout à fait. J’espère aussi que les inquiétudes de Madame Charles sur son cher petit Georges sont dissipées et que tout va comme elle le désire. Je pense avec ravissement à la bonne promesse que tu nous as faitea de nous lire ce soir quelques chapitres de ton dernier chef-d’œuvre [1]. Après le bonheur de t’entendre parler, il n’y en a pas pour moi de plus grand que de t’entendre lire tes prodigieux et merveilleux livres. Je fais des vœux pour qu’aucun fâcheux ne vienne à l’encontre de cette adorable promesse dont je me délecte d’avance. En attendant, je t’aime, je t’aime, je t’aime bien plus de DIX CENT MILLE et comme si j’étais déjà au septième ciel et toi déjà archange.

BnF, Mss, NAF 16389, f. 232
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « la bonne promesse que tu nous a faites ».

Notes

[1Victor Hugo termine la rédaction de L’Homme qui rit ce 23 août 1868.

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