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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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15 mai 1881

Paris, 15 mai 1881, dimanche matin, 8 h.

Encore une mauvaise nuit, pour toi, mon pauvre, mon bien-aimé, c’est désolant ! Que faire ? Il faudrait peut-être prendre sur toi de résister pendant quelque temps au sommeil diurne, ce qui serait très pénible et très fatiguant surtout en ce moment où tu n’as pas encore recouvré tes forces. Peut-être, aussi, que les médecins trouveront le moyen de te rendre le sommeil de la nuit par un procédé plus facile.
En attendant, mon pauvre adoré, tâchons de profiter le plus possible du printemps déjà auxa deux tiers passé, en sortant aux heures du soleil car le fond de l’air reste toujours trop vif pour toi. Dès que tu auras déjeuné, il faudra sortir en voiture fermée et même, si tu t’en sens l’entrain, la garder une heure de plus qu’hier.
Voilà, mon doux adoré, ce que je te conseille pour aujourd’hui. En attendant tu fais bien de dormir la grasse matinée. Si tu pouvais te réveiller assez tôt pour déjeuner avec nous, ce serait charmant car Georges et Jeanne y serontb aujourd’hui dimanche mais n’y serontb pas ce soir. Maintenant que Bibiche est revenue de sa villégiature, moi je suis toujours là à mon poste, mais cela ne suffit pas, au contraire.

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16402, f. 103
Transcription de Caroline Lucas assistée de Florence Naugrette

a) « au ».
b) « serons ».

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