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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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7 juin 1863

Guernesey, 7 juin [18]63, dimanche soir, 6 h. ½

Je t’écris pendant que mon dîner réchauffe quoique je n’ai pas besoin de cet apéritif pour avoir envie de tout dévorer, toi compris. Je me suis levée si tard ce matin [à la grande ?] [illis] de ma servarde me [laissant ?] presque tout à faire. Il s’ensuit que je n’ai pas pu t’écrire avant ce moment-ci. C’est un voisinage assez dangereux pour mon service que celui de ta Marie qui, sous prétexte de surtout de religion et surtout de CATHOLICISME passe tout son temps à ne rien faire ou presque rien. C’est un exemple funeste qui n’est que trop suivi par ma stupide Suzanne et dont je ressens le contrecoup mais qu’y faire ? Je reconnais que la bigoterie et la paresse ne sont que péchés mignons comparés à tous les vices [plusieurs mots illisibles] toutes les servantes [deux lignes illisibles] et bisquons et soyons heureux. À propos, je vous surveille, je ne vous dis que ça mais je vous le dis et redis pour que vous soyez averti. Sur ce tâchez de vous contenir, de vous retenir et de vous abstenir si vous tenez à vos précieux jours. Je serai à vos trousses, tremblez [ligne illisible].

BnF, Mss, NAF 16384, f. 149
Transcription de Chantal Brière

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