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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 6 novembre 1861, mercredi soir, 5 h.

Cher adoré, je ne veux pas laisser achever la journée sans te gribouiller ma chère petite restitus que la blanchisseuse m’a empêché de te gribouiller ce matin. Du reste, toute ma journée s’est ressentie de ce dérangement et je n’ai même pas pu achever tout à fait la copie que tu m’avais donnée. Il s’en faut de quelques lignes seulement que je ferai demain matin, en me levant. Je crains, mon pauvre adoré, que tu ne sois dehors par ce temps hideux. Aussi, je vais me dépêcher d’allumer mon feu pour que tu puisses t’y sécher et t’y réchauffer. Mon bien-aimé, je t’aime. Je ne sais pas te dire autre chose parce que je ne sais, je ne pense, je ne sens pas autre chose. Je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16382, f. 145
Transcription de Sophie Gondolle assistée de Florence Naugrette

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