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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 21 août 1882, lundi, 10 h.

Je me suis trop hâtéea de crier victoire pour nous deux hier car toi te voilà repincé par le rhume et moi par le rhumatisme. Je n’ai pas dormi de la nuit et je suis tout hébétée ce matin et toute mal en point des pieds à la tête. Cependant je tiens à faire sortir ma pauvre petite restitus, dût-elle trébucher à chaque syllabe. Amour oblige encore plus que Noblesse. Tant pis si on se laisse désarçonner. J’espère que la matinée aura été meilleure pour toi que la nuit et que tu toussesb moins. Janinc t’a écrit pour désavouer la démarche que ses amis ont faited auprès de toi à propos de la Légion d’Honneur. La lettre est très bien mais il eût mieux valu qu’il n’eût pas eu besoin de l’écrire. Cher adoré, pardonne-moi ma stupidité dont je ne peux pas me dépêtrer et aime-moi quand même autant que je t’adore.

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16403, f. 152
Transcription d’Yves Debroise assisté de Florence Naugrette

a) « hâté ».
b) « tousse ».
c) « Jeannin ».
d) « fait ».

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