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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1834 > BnF, Mss, NAF 16322, f. 217-218

Mercredi, 9 h. du soir

Mon cher petit Toto, je t’aime. Je ne peux pas te le dire trop, je ne te le dis jamais assez. Je t’aime plus que je n’ai de voix et de paroles pour te le dire ou pour te l’écrire. Je t’aime sans borne, sans fin. S’il n’y avait pas eu de commencement à mon amour, ce serait le symbole de l’éternité, expliqué et démenti. Je t’aime, que je te dis.
Après ce mot-là, je t’aime, il n’y a plus d’esprit possible, à moins de vouloir manger du potage après des fraises. Aussi je m’arrête, non pas que je trouve que ce soit assez, mais pour épargner tes pauvres yeux qui sont ce que j’aime le plus après ton âme.
À bientôt toi ! à bientôt le bonheur !

Juliette

[Adresse]
À toi

BnF, Mss, NAF 16322, f. 217-218
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

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