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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, le 24 avril [18]78, mercredi matin, 11 h. ½

Je te remercie, mon grand petit homme, de vouloir bien me faire sortir tout à l’heure, j’en suis déjà tout heureuse. J’espère que pendant que tu y seras tu me donneras une heure de plus, ne fût-cea que pour me rabibocher des trois promenades successives que ton travail et les fêtes de Pâques m’ont fait perdre. À ce sujet quand tu voudras dîner au cabaret ou aller au théâtre et rentrer souper à la maison, il faudrait en convenir avec moi afin que je réserve ce jour-là de toute invitation étrangère à nous. Je crois que le ménage Lockroy ne demanderait pas mieux que d’être de la partie pour aller voir LES FOURCHAMBAULT [1]. C’est une chose à mûrir et que je te soumets ici. Autre guitare : le dessin de Saint-Victor ! ta lettre à Mme Weldon et en finb des fins notre visite aux magasins du Louvre. Je crois que j’en passe et des pires [2] mais ça m’est égal car je sais que ça glisse sur toi sans laisser de trace y compris mon amour.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 110
Transcription de Chantal Brière

a) « fusse ».
b) « enfin ».

Notes

[1Comédie d’Émile Augier, créée au Théâtre-Français le 8 avril 1878.

[2Jeu de mots sur l’expression « J’en passe, et des meilleurs », Hernani, III, 6.

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