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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 13 février [18]78, mercredi midi

Encore une forte journée aujourd’hui pour ta bourse, mon grand bien-aimé, tu en trouveras le détail ci-joint et en y ajoutant 60 F. donné en recette, plus l’excédenta d’hier, 40 F., tu trouveras l’emploi des 420 F., et au-delà, de l’argent que tu m’as envoyé ce matin. Sans préjudice de la traite que tu auras à payer le 9 mars prochain dont tu trouveras l’explication au verso de l’autre et qui monte, escompte déduit, à la somme de [3713 F. 60  ?]. Tu vois, mon cher petit homme, ce qu’il en coûte pour tenir table et cave ouvertes tous les jours. Sans compter l’entretien énorme du linge de table qu’il va falloir renouvelerb bientôt ; de la vaisselle et de la verrerie qui s’y ajoute encore et tu ne t’étonneras pas que presque toute ta fortune y passe. Sans parler de la fatigue générale de ton service qui ne s’interrompt jamais de sept heures du matin à minuit et des lettres aussi maussades que celles-ci que m’inspire ma responsabilité envers toi. Je t’en demande pardon et je t’aime par-dessus tout.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 41
Transcription de Chantal Brière

a) « excédant ».
b) « renouveller ».

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