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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 20 décembre 1856, samedi soir, 7 h.

Je suis si heureuse que ta chère petite Dédé va de mieux en mieux, mon bon petit homme aimé, que j’en chante de joie et que j’oublie de souffrir, quoique les rhumatismes, la migraine et le reste s’escriment à qui passera le premier par ordre d’ancienneté sur ma pauvre carcasse de Juju. Mais ta chère petite malade va MIEUX, je dois me bien porter et je me porte bien, telle est ma maxime. Et puis j’espère te voir tout à l’heure, ce qui s’ajoute encore à mon bonheur et à ma santé, sans compter l’espoir d’un bon petit mercredi prochain. Cela me fait penser que Suzanne a vu Mme Teleki au marché tantôt, ce qui me fait pressentir quelque ripaille gargantuesque au premier jour. Pourvu que cela ne fasse pas de tort au mien, de jour, je m’en fiche et je vous permets tout, espèce de goinfrerie magyardique et cocotifique. Telle est ma CLÉMENCE. En attendant, je vous ponds des tas de restitus dont vous ne daignez même pas casser la coque.

Juju.

Bnf, Mss, NAF 16377, f. 287
Transcription de Mélanie Leclère, assistée de Florence Naugrette

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