Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1877 > Avril > 24

Paris, 24 avril [18]77, mardi matin, 8 h. [1]

Je te donne mon bonjour en sourdine, mon doux adoré, car j’ai l’espoir que tu dors encore et je souhaite que tu dormes encore longtemps ce matin pour te récupérer de tes heures d’insomnie passées. Quant à moi, j’ai très bien dormi et je me porte très bien aujourd’hui. Cependant je ne crois pas qu’il serait prudent à moi de te prier de me faire sortir tantôt car le temps n’est rien moins que sûr. J’attendrai pour te le demander que tu sois toi-même moins affairé et hors du souci de L’Art d’être grand-père. Jusque là, je me contenterai du petit bout de ciel que j’ai devant les yeux et de l’air que je prends à ma fenêtre dès qu’il ne pleut plus. Je pense avec bonheur que nous n’avons plus longtemps à attendre le retour de nos adorables petits marmots. Encore une huitaine de jours d’impatience et nous serons en pleine possession de ces chers petits vagabonds. Que de choses ils vont avoir à nous dire et que de baisers nous avons à leur donner. D’y penser mon cœur en saute de joie et ma bouche se colle à la tienne.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 112
Transcription de Guy Rosa

Notes

[1Manque la lettre du 23 avril. Elle est publiée dans l’édition Massin, t. XV-XVI/2, p. 596.

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne