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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 19 avril [18]77, jeudi matin, 11 h.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime et puis c’est tout. J’espère te voir bientôt ; ce qui fait que je ris de bonheur au nez et à la barbe de cette grincheuse de lune rousse. Mais ce qui me réjouit encore tout autant, c’est la bonne nouvelle que tu as reçue ce matin de Mme Alice de son retour parmi nous le 1er mai [1]. J’espère que Mme Ménard suppléera ce soir, par quelques détails intéressants de ce charmant groupe aimé, au laconisme du petit billet de madame Alice. Et à ce sujet, je pense que nous ferions bien d’attendre son retour ici pour désigner d’un commun accord entre nous et la famille Lefèvre, Vacquerie et Meurice, le jour de la semaine où nous dînerons tous ensemble. D’ici là nous aurons le plaisir de les avoir tous mardi prochain, sans préjudice du mercredi, jour exclusivement consacré à Meurice et à ses charmantes filles. Je dis tout cela pour te tenir au courant des divers changements qui se produiront forcément chez nous et chez nos amis et parce que tu n’as jamais le temps d’en causer avec moi. Cela fait, je reviens à mon éternelle kyrielle de : je t’aime, je t’aime, je t’aime.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 109
Transcription de Guy Rosa

Notes

[1Hugo en prend également note dans son Carnet (éd. citée, p. 884).

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