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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1835 > BnF, Mss, NAF 16323, f. 129-130

Vendredi soir, 8 h. ½

Vous avez été bien injuste et bien méchant envers moi tantôt, mais je vous pardonne tout parce que je vous aime. J’ai la tête bien malade. Il paraît que le cornichon sauvage ne me réussit pas aussi bien qu’à L… [1], n’importe. J’en veux reprendre encore. J’en veux prendre jusqu’à la mort.
J’ai été si violemmenta secouée par vous et M. de B… [2] que je suis toute stupide. Je ne sais à quel saint m’avouer. Je vais me coucher pour tâcher de me calmer un peu.
Je vous préviens donc, mon cher petit vampire, que vous n’ayez pas à me tourmenter si je vous écris peu puisque c’est à cause de mon grand mal de tête. D’ailleurs, dans un seul mot je mets toute mon âme dans celui-ci - je t’aime, mon Victor bien-aimé, c’est bien vrai, je t’adore.

Juliette

Mme L. [3] est partie à 8 h. aussitôt après dîner.

BnF, Mss, NAF 16323, f. 129-130
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « violement ».

Notes

[1À élucider.

[2M. de Barthès.

[3Vraisemblablement Mme Lanvin.

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