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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 15 juillet [18]72, lundi matin, 8 h.

Bonjour, mon tout bien-aimé, bonjour je te souris avec la conscience d’une femme qui t’adore et avec l’entrain d’une Juju qui a dormi comme un sabot toute la nuit. J’espère que de ton côté tu en as autant à m’offrir, autrement mon pauvre caquet joyeux ne dureraita pas longtemps. En attendant que je sache à quoi m’en tenir je fais comme si j’étais sûre que tu as bien dormi et que tout va bien autour de toi. Comme je ne vois jamais Mme Charles qu’à table, il faut pour la commission dont tu m’as chargée, que je la prie de prendre la peine de passer chez moi dans la journée à l’heure qu’elle voudra. Quant à Mme Meurice je ne la vois non plus que le dimanche soir ou par exception dans la semaine, toujours le soir. Je ne vois donc pas comment je pourrais lui parler en particulier à moins d’aller chez elle aujourd’hui dans la journée lundi jour oùb elle reste chez elle. Je compte te demander ton avis quand tu viendras me voir avant ton déjeuner puis s’il fait beau et si j’ai des pieds nous pourrons flâner un peu voirec même bibeloter ne fût-ced qu’une fois ! Enfin je me sens capable de tout pour peu que tu me donnes la réplique et ta complicité.

BnF, Mss, NAF 16393, f. 201
Transcription de Bulle Prévost assistée de Florence Naugrette

a) « durerais ».
b) « ou ».
c) « voir ».
d) « fusse ».

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