Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1877 > Septembre > 1

1er septembre 1877

Paris, 1er septembre [18]77, samedi soir

Cher bien-aimé, je te suis de l’âme et je te baise dans l’air qui passe sur ton front et je te souris à travers ta pensée. Tâche de ne pas revenir trop tard à cause de la fringale de Peyrat, et un peu aussi pour moi qui suis si avide du bonheur de te voir. Je sais que les Lesclide sont arrivés mais il n’y a aucun moyen de les inviter pour demain faute de places suffisantes. Ce que voyant, j’ai écrit à Mérat et à Dierx de venir dîner demain. De son côté Mme Lockroy m’a fait demander d’inviter les Gouzien pour demain mais je lui ai fait dire que j’avais le regret de n’avoir pas de place. Je pense que tu m’approuveras parce qu’à la rigueur on peut être 14 à condition que personne ne manque, ce qui est toujours possible. Je t’aime.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 238
Transcription de Guy Rosa

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne