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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey 30 janvier [18]70, dimanche soir, 9 h.

Cher adoré, Mariette m’a dit que tu avais été content de ton petit déjeuner, ce qui m’a été très agréable. Je lui ai donné séance tenante les journaux pour Kesler. De ce côté-là, du moins, je suis en règle. Que ne puis-je en dire autant de ma CORRESPONDANCE arriérée. J’espérais pouvoir en venir à bout aujourd’hui mais j’avais oublié que « le Saint jour du Dimanche » [1] est celui de double corvée pour moi. Aussi j’ajourne encore mes élucubrations avec le secret espoir de ne les faire jamais, tela est mon style. À propos de style, celui-ci n’est pas fait pour te monter l’imagination et cependant Dieu sait que j’y mets le meilleur de mon cœur : JE T’ADORE.

BnF, Mss, NAF 16391, f. 31

Transcription de Jean-Christophe Héricher assisté de Florence Naugrette

a) « telle ».

Notes

[1Juliette ironise régulièrement sur la bigoterie de ses servantes, qui en profitent pour la laisser faire seule son ménage le dimanche.

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