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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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15 juin 1863

Guernesey, 15 juin [18]63, lundi

Et toi mon ineffable aimé, as-tu, comme moi, passé une très bonne nuit ? C’est ce que je tâchais de savoir à travers ta pantomime joyeuse et tendre ce matin quand nous échangions notre petit bonjour télégraphique. Il m’a semblé que tu me [illis.] que tu te portais bien, que tu avais bien dormi et que tu [m’aimais  ?]. À quoi j’ai répondu santé pour santé, nuit pour nuit, cœur pour cœur, de confiance et de toute mon âme [plusieurs mots illisibles] raison. C’est ce que je saurai tout à l’heure. Suzanne a dû te dire hier que je lui avais pardonné dès le seuil de la porte en rentrant chez moi car c’est toujours ainsi que je me rends à tes bonnes raisons, mon cher, mon grand, mon adorable bien-aimé. Je ne pouvais pas entrer [en  ?] explication devant Mme Chenay, mais tu as pu comprendre à mes petits signes que tout était rentré dans l’ordre. Maintenant Mme Allez vient de me faire demander quand je pourrai recevoir des visiteurs qui désirent voir la maison dans l’intention sérieuse de la louer si elle leur convient. J’ai fait répondre qu’on pourrait la visiter demain de quatre à cinq heures. Qui veut la fin veut les moyens. Je ne serais pas fâchée ni toi non plus de n’avoir pas [plusieurs mots illisibles] de loyer [plusieurs mots illisibles].

BnF, Mss, NAF 16384, f. 157
Transcription de Gérard Pouchain

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