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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 26 novembre 1862, 5 h. du soir.

Je t’écris au coup de cloche de la fin de la journée des ouvriers, venant de finir moi-même la mienne, de journée, mon cher bien-aimé ; car depuis que je suis levée jusqu’au soir je n’ai fait que trimer comme une pauvre PARSONNIERE qui fait tout son TRAVA et tout son FAIT. Heureusement que tout cela ne m’empêche pas de t’aimer, bien loin de là, car il me semble que je t’adore d’autant plus que j’ai moins de temps pour te le dire. Ce n’est certainement qu’une illusion d’optique, mais qui entretient mon courage et ma bonne humeur en ton absence. Cher adoré, je suis bien heureuse que mes petits festivaux te plaisent puisque c’est toi, ta gaité, ta bonté et ton TOUT qui en font les frais. Moi, je ne fais que t’adorer partout et toujours.

BNF, Mss, NAF 16383, f. 251
Transcription de Camille Guicheteau assistée de Guy Rosa

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