8 juillet 1882

Paris, 8 juillet 1882, samedi^a matin, 8 h.

Et toujours saint Médard et toujours de la pluie ! Quand finira cette rengaine ? That is the question qui menace de se prolonger tout l’été. En attendant que les gouttières se sèchent et que les parapluies se ferment, tu fais bien de piquer un fort somme, mon grand petit homme, c’est toujours autant de gagné sur le mauvais temps. Tu as une convocation pour aujourd’hui dans le local du 7^e bureau à une heure et demie.
Ordre du jour
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Choix de candidats pour remplacer, l’un M. de Cissey [1], sénateur inamovible, l’autre M. Toupet des Vignes [2] comme questeur.
Réunion plénière des sénateurs républicains : prière d’être exact.
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J’irai te porter cette convocation d’assez bonne heure pour te permettre d’y arriver à temps si tu le juges nécessaire. Il faudra aussi que tu prennes connaissance de la lettre de M^me Chenay [3] qui te prie de l’autoriser à faire faire diverses petites réparations mobilières dans ta maison, urgentes et sur urgentes si, comme cela paraît certain, nous allons tous à Guernesey cet été ! La vraie économie dans ces sortes de choses c’est l’entretien bien entendu et permanent d’un mobilier qu’on ne renouvelle pas. Je te donne mon opinion pour ce qu’elle vaut et mon cœur en échange du tien.

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16403, f. 131
Transcription d’Yves Debroise assisté de Florence Naugrette

a) « vendredi », corrigé d’une autre main.