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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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8 octobre [1844], mardi soir, 5 h. ½

Je viens de finir de copier, mon cher adoré, et je me hâte de te griffonner cette immense feuille de papier avant la nuit fermée. Je ne t’ai pas vu, à peine, mon Toto, et je voudrais bien que tu reviennes un instant avant ton dîner. Vrai, mon amour, je suis toute triste quand je ne t’ai pas vu un peu plus que ça dans la journée. Je sais que tu travailles, mon Toto bien aimé, je le sais. Aussi est-ce une prière et non un reproche que je te fais en te disant que je ne t’ai pas assez vu et en te priant de revenir bien vite.
Je continue à sentir mon mal de reins mais mon œil va mieux. Je pense que cette pommadea me fait du bien.

10h. du soir

Je me suis permis, mon petit Toto, de trifouiller fans les images du vieux jaune [1], et, qui plus est, d’ouvrir la lettre qu’il vous adressait. Je m’en accuse mais je ne m’en repens pas. Du reste, j’aurais mieux aimé copier le dialogue de l’aventurier.

BnF, Mss, NAF 16356, f. 227-228
Transcription de Caroline Lucas assistée de Florence Naugrette

a) « pomade ».

Notes

[1À identifier.

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