Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1856 > Décembre > 25

Guernesey, 25 décembre 1856, jeudi soir, 4 h.

Chacun de son côté est une assez maussade manière de s’amuser si j’en juge d’après ce que j’éprouve ce soir en pensant que je serai encore plus loin de toi et plus hors de ta pensée peut-être et de ton cœur que les autres jours qui ne sont pas des jours de fêtes. J’aurais pu rester chez moi à t’aimer tranquillement et tout près de mon feu, mais j’ai vu que je désobligerais la bonne petite Préveraud qui s’était flattée d’avance de t’avoir à son Christmas, mais la pauvre petite avait compté sans son autre Teleki, lequel a toujours [trente- ?] six gueuletons prêtsa pour toutes les occasions et pour toutes les [éventualités ?] [plusieurs mots illisibles]. En voyant la déception de cette bonne petite femme, j’ai pris mon courage à quatre pattes et j’ai promis d’aller surprendre ses hommes à l’heure du dîner, car c’était une SURPRISE… agréable qu’elle voulait leur faire, et maintenant, hélas ! hélas ! hélas ! je les plains presque autant que moi-même et [plusieurs mots illisibles].

Bnf, Mss, NAF 16377, f. 289
Transcription de Mélanie Leclère, assistée de Florence Naugrette

a) « près ».

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne