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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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6 août 1877

Paris, 6 août [18]77, lundi soir, 6 h.

Je suis très contente, mon grand bien-aimé, que notre institution du lundi entre peu à peu dans nos habitudes. J’espère qu’elle s’enracinera de plus en plus de façon à ce que nos pauvres servantes puissent en profiter chaque fois dans toute la plénitude de leur récréation. Aujourd’hui l’incertitude où nous étions du parti que prendrait madame Lockroy quant à ce soir fait que les pauvres filles n’ont fait aucun préparatif d’amusement. Lundi prochain, je demanderai à Vacquerie de m’avoir des billets pour un théâtre quelconque ; je viens de les en prévenir pour les dédommager un peu de leur déconvenue d’aujourd’hui. Quant à nous, il suffit que nous ayons les enfants avec nous pour être heureux ; aussi je ne demande rien de plus, pas même de voir Andromaque, dans le cas où tu voudrais n’y pas aller ce soir comme cela avait été convenu tantôt. Être avec toi, je ne demande pas autre chose si tu m’aimes comme je t’aime.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 212
Transcription de Guy Rosa

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