Paris, 28 décembre [18]73, dimanche matin 10 h. ½
Mon pauvre bien-aimé, tu ne seras pas seul aujourd’hui à monter ton calvaire [1]. Tous ceux qui pensent avec ta pensée, et le nombre en est grand, tous ceux qui souffrent de ta douleur, tous ceux qui espèrent en Dieu comme toi, tous ceux qui comme moi te vénèrent, t’admirent, t’adorent et te bénissent seront là pour t’empêcher de tomber sur les genoux et pour soutenir ton courage jusqu’au bout de la douloureuse et suprême station. Cher bien-aimé, bénis-moi comme je te bénis.
BnF, Mss, NAF 16394, f. 360
Transcription de Manon Da Costa assistée de Florence Naugrette
[Blewer]