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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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8 mai 1877

Paris, 8 mai [18]77, mardi matin, 11 h. ½

Restitus en retard ce matin, mon grand bien-aimé, à cause de la dépense que je n’avais pas eu le temps d’écrire depuis deux jours, le Sénat et la blanchisseuse d’hier ayant pris le meilleur de ma journée. Je pourrais me dispenser de cette excuse dont tu ne peux pas profiter puisque tu ne lis mes agréables gribouillis que le lendemain. Et à ce sujet, mon adoré bien-aimé, j’appelle ton attention sur ceci que tu as beaucoup de livres nouveaux avec des dédicaces à toi adressées. En as-tu accusé réception aux auteurs ? Si tu ne l’as pas fait, il serait urgent que tu le fasses tout de suite, avant que ton livre parût. Il serait bon aussi, je crois, d’inviter d’ici là Edmond Texier et sa fille, Théodore de Banville et sa femme, les deux P. Véron, les Hébrard, les G. Rivet, C. Mendès, les Montrosier et, si tu peux encore, tous les Parfait avec Calmann-Lévy. J’en passe et des meilleurs. Mais le temps presse et la table ne grandit pas. Maintenant que j’ai fait mon petit bourdonnement autour de ton gros coche, je reviens aîles ouvertes à mon cher mouton que j’aime, que j’admire, que je vénère, que j’adore et que je bénis, c’est-à-dire à toi ; corps et âme.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 124
Transcription de Guy Rosa

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