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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 8 octobre [18]77, lundi matin, 11 h. ¾

Bonjour, mon grand petit homme, je te souris et je te bénis de tout mon cœur et de toute mon âme. J’ai pris un bon bain ce matin et j’espère qu’il me fera du bien. En attendant, j’ai déjà payé la traite Rousselle 1 843 F. et je suis prête à payer la traite de 500 F. de Mme Lockroy dès qu’on la présentera. J’ai payé aussi la blanchisseuse, tout à l’heure, 52 F. 25 et j’attends la quittance du gaz qui sera dans le même chiffre probablement. Je viens d’envoyer du raisin aux enfants de Lesclide et j’en ferai porter également chez Mme Lefèvre. Cela est d’autant plus pressé que le raisin, déjà trop mûr et mal emballé, ne peut pas se conserver du tout. C’est très fâcheux car il est excellent. Et à ce sujet, il serait bien d’en accuser réception à Dulac, bien qu’il n’en soit plus positivement le pourvoyeur, je veux dire le propriétaire. Mais il se chargera d’adresser nos remerciements avec plaisir à qui de droit. J’enverrai Mariette tantôt savoir si Paul Meurice est arrivé ou quand il arrivera. J’ai besoin de le savoir d’ici à mercredi à cause des places. Je ne serais pas fâchée non plus de savoir quand tu descendras déjeuner car j’ai un fort mal d’estomac qui ne demande qu’à tout dévorer, toi compris ; telle est la situation.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 273
Transcription de Guy Rosa

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