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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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23 mai 1872

Paris, 23 mai [18]72, jeudi soir, 4 h.

Je suis mieux, mon bien-aimé, quoique toujours très souffrante ; mais l’étouffement ayant disparu le reste n’a pas d’importance. Il serait à désirer que ce qui t’oppresse et te fait tant souffrir si souvent soit dissipé en ce moment comme mon bobo. En attendant, tu n’as rien décidé pour la fête de Petite et je crains que nous n’ayons plus assez de temps pour organiser une petite solennité en l’honneur de cette adorable petite bonne femme et de son frère d’ici à demain. Il est vrai qu’il sera toujours temps d’avoir des gâteaux, des oranges, des cerises et des fraises à bec que veux-tu, seulement les joujoux resteront à la cantonade, ce qui est assez pitard. Mon gribouillis d’hier est aussi resté à la cantonade et n’en est pas plus fier pour cela. Ce soir je vous forcerai à en emporter deux au lieu d’un, voilà tout ce que vous gagnerez à cela. Attrapé ! Ne croyez pas non plus être déjà quitte de promenade avec moi, j’entends et je prétends en faire tous les jours et de très longues, pendue à votre bras.

BnF, Mss, NAF 16393, f. 143
Transcription de Guy Rosa

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