Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1855 > Mai > 12

12 mai 1855

Jersey, 12 mai 1855, samedi soir, 5 h.

Merci, mon grand affairé, merci, mon grand poète, mon grand artiste, mon grand TOUT de mon cœur et de mon âme. Merci, je t’adore à travers toutes mes admirations. J’avais bien eu quelque lieu idée de JALOUSERIE pour les PIEDS de la FÉE de Samarez Cottage [1] mais, tout bien considéré, je la garde pour une MEILLEURE occasion que vous ne me ferez pas attendre longtemps si j’en juge d’après les saines doctrines que vous avez émises hier à propos du LAURIER et du BOISSOUILLET [2]. Donc je veille et je garde mes armes. Quel bonheur ! je suis interrompue dans ma correspondance, non par le brouillard, mais par la vue de votre cher petit dos que vous me tournez comme le cavalier à pieds. La suite à la prochaine restitus. Je vous [baise  ?] CORAM POPULOa [3].

Juju

BnF, Mss, NAF 16376, f. 197-198
Transcription de Magali Vaugier assistée de Guy Rosa

a) La lettre est interrompue en bas de la troisième page.

Notes

[1Cette expression désigne Mme Téléki : « Les Téléki habitaient à Samarez Cottage [...] » (Jean-Marc Hovasse, Victor Hugo. Pendant l’exil, t. II, p. 311).

[2À élucider.

[3Coram populo (latin) : devant le peuple.

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne